Se sculpter un corps de rêve
Remodeler sa silhouette, retirer les amas graisseux, déloger la cellulite… aujourd’hui, il est tout à fait possible de se faire un corps tel qu’on l’a rêvé. Un arsenal de différentes techniques que l’on peut combiner permet de choisir le meilleur protocole pour soi, du plus léger au plus actif.
La mésothérapie pour drainer et lisser la peau d’orange
Elle consiste à injecter dans le derme des produits actifs sélectionnés pour améliorer la circulation et favoriser le drainage. Le traitement se fait avec un instrument dédié, le « pistolet », pour le rendre indolore et rapide tout en délivrant une quantité précise de produit.
« Au fur et à mesure des séances on note une amélioration de la cellulite. L’action de la mésothérapie est efficace sur une cellulite diffuse », Dr Sydney Ohana.
La radiofréquence pour tonifier la peau
Cette technologie est basée sur l’émission de courants électriques à très haute fréquence passant à travers la peau et qui produisent de la chaleur dans les tissus sous-cutanés.
« Elle permet de raffermir et retendre une peau distendue, combattre la cellulite et la peau d’orange, repulper la peau et dans un deuxième temps, de fabriquer un nouveau collagène », Dr Sydney Ohana.
Elle s’utilise pour traiter le relâchement cutané des bras, du ventre et de l’intérieur des cuisses, pour lisser les fripures abdominales et pour lisser la peau après une lipoaspiration. La durée d’un traitement par radiofréquence varie d’une zone à l’autre, entre 30 et 60 minutes.
En pratique, le praticien positionne la pièce à main de l’appareil sur la peau et diffuse les ondes électriques qui favorisent la production de collagène et procurent tonicité et fermeté à la peau. Le patient ressent des picotements et une chaleur durant le passage des ondes électriques. Idéalement, il faut compter 6 séances pour un protocole complet : 4 séances le premier mois, 2 séances le deuxième mois. Pour continuer l’entretien et la stimulation de vos fibres élastiques et de votre collagène, 1 séance d’entretien tous les 3 mois est préconisée.
La cryolipolyse pour diminuer les petits amas graisseux
Cette technologie non-invasive est basée sur la destruction par le froid des cellules graisseuses avec un appareil spécifique, le CoolSculpting. Elle permet de traiter les bourrelets du ventre, des poignées d’amour, de la culotte de cheval, des bras ainsi que des petites zones telles l’intérieur des genoux ou le bourrelet du soutien-gorge. La zone est aspirée dans une pièce à main puis refroidie durant 35 minutes à – 9°.
« Au fil des 3 à 4 mois suivants, le corps élimine les cellules graisseuses mortes. On observe au bout de 3 mois une diminution de 30% à 45% de la zone traitée. Le résultat peut être complété par une nouvelle séance 3 à 4 mois plus tard. Seuls les chirurgiens, dermatologues, et médecins esthétiques sont habilités à pratiquer la cryolipolyse » Dr Sydney Ohana.
La lipoaspiration pour affiner et dessiner son corps
La lipoaspiration reste la première des interventions chirurgicales dans le monde en termes de pratique, son succès ne se dément pas puisqu’elle reste l’opération la plus pratiquée dans l’Hexagone. Le résultat reste pérenne au fil des ans. Aucune autre technique ne procure des résultats aussi satisfaisants, visibles et durables que la liposuccion. Cette intervention se pratique à tout âge et sur tout type de morphologie. Dans le cas d’une quantité importante de graisse à retirer, ou d’une peau distendue, l’excès de peau sera retiré en fin d’intervention.
De la petite « lunchtime lipo » sous anesthésie locale qui consiste à aspirer les amas graisseux de petite taille à la lipoaspiration combinée à une plastie pour retirer l’excès de peau, cette intervention se planifie avec son chirurgien pour en retirer le maximum de bénéfices.
Il est très important de respecter à la lettre les consignes post-opératoires. L’opération se pratique sous anesthésie locale ou générale, au bloc opératoire, dans le service de chirurgie esthétique d’un hôpital ou d’une clinique certifiée par la HAS. Le chirurgien choisi doit être qualifié en chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique.
La première consultation dans les règles de l’art (et de la législation)
Lors de la première consultation, le chirurgien plasticien pose les questions d’usage (antécédents médicaux et chirurgicaux) et examine ensuite la silhouette et la qualité de la peau. Il décrit ensuite la technique opératoire, et insiste sur les risques et complications possibles, des plus légères aux plus exceptionnelles. Il remet ensuite au patient un devis incluant les frais de bloc opératoire, d’anesthésie ainsi que ses honoraires, accompagné du consentement éclairé. Un délai légal et incompressible de réflexion de 15 jours est imposé au praticien et au patient entre la date du 1er RDV et la date de l’intervention.
Liposuccion mode d’emploi
« La liposuccion est destinée à remodeler la silhouette par le fait de retirer radicalement une surcharge de graisse localisée qui a résisté aux régimes alimentaires et aux exercices physiques » Dr Sydney Ohana.
Elle traite toutes les zones sujettes aux excès de graisse : l’abdomen, la culotte de cheval et la face interne des cuisses, les bras, les hanches, les bourrelets du soutien-gorge, la face interne des genoux, les jambes en poteau (mollet et cheville). On peut traiter plusieurs zones lors de la même opération.
L’intervention consiste à aspirer les amas graisseux avec une canule spécialement conçue à cet effet. Les tissus sont d’abord infiltrés avec du sérum physiologique, d’adrénaline pour éviter les saignements, et d’anesthésique local. Un balayage croisé avec la canule couplée à une pompe aspire la graisse profonde et superficielle.
Cette graisse peut être ensuite utilisée pour sculpter le corps. Dans ce cas elle est lavée et filtrée avant d’être réinjectée dans les zones dont le volume est insuffisant : fesses, seins, visage. On parle alors de liposculpture.
« L’association d’une réduction de la ceinture abdominale et de la culotte de cheval avec un remodelage des fesses, des hanches et des seins permet de se sculpter un corps sur mesure », Dr Sydney Ohana.
Les suites
La patiente porte des bas de contention et un vêtement de compression pendant deux à quatre semaines. Ecchymoses et œdèmes disparaissent progressivement durant un mois. Les douleurs sont traitées avec la prise de paracétamol. Les fils de suture, dans le cas d’une plastie, sont retirés vers le dixième jour, sauf s’ils sont résorbables. Les incisions pour faire pénétrer la canule étant très petites, les cicatrices sont minimes.
Le résultat final reste final
Les résultats acquis sont visibles après six à huit semaines.
« La silhouette est remodelée, en harmonie avec le corps. Si le poids reste stable, le résultat de la lipoaspiration sera définitif », Dr Sydney Ohana.
En cas de prise de poids, la surcharge graisseuse ira se localiser ailleurs, comme sur le dos ou les bras. Ce poids reperdu, la silhouette retrouvera son résultat obtenu par la lipoaspiration.