L’embellissement des seins par la chirurgie
L’augmentation mammaire a toujours été et continue d’être le rêve de beaucoup de femmes. Augmenter les seins d’un bonnet ou deux ou juste les regalber est aujourd’hui une technique sûre. Malgré la polémique récentes sur les implants défectueux de la marque PIP, l’augmentation mammaire par la mise en place de prothèses en gel de silicone est une des interventions de
chirurgie esthétique les plus demandées.
Les études statistiques montrent que cette intervention est en nette progression en France et à l’étranger. Cette hausse est explicable par l’amélioration de la qualité des nouveaux implants (la texture de l’enveloppe et la forme des prothèses), la
coésivité du gel de silicone, l’obtention immédiate d’un résultat naturel et durable, donc une technique fiable, efficace avec le moins de complications possibles.
Existe-t–il une alternative aux implants mammaires ?
Depuis l’avènement de la liposuccion et devant la quantité de graisse retirée la question « que peut-on faire avec cette graisse prélevée » s’est posée aux praticiens. D’où l’idée est venue aux pionniers de la lipoaspiration de l’injecter sans la purifier à différents endroits du corps en particulier les seins ; c’est l’adipomodelage ou injection de graisse autologue. L’évaluation de cette technique fut décevante pour les patientes à court et à long terme. Quelques années plus tard et à la suite des travaux concluants du Dr COLEMAN (USA), le fait de purifier la graisse puis l’injecter donne d’excellents résultats.
L’injection de graisse dans les seins est rapidement devenue un sujet polémique aussi bien en France qu’a l’étranger et limite
rapidement son indication dans l’augmentation mammaire, car le risque de compromettre le diagnostic radiologique précoce du
cancer du sein est non négligeable.
Certains travaux publiés démontrent l’absence d’interférences dans le dépistage du cancer du sein par l’imagerie radiologique ; néanmoins on ne connait pas exactement l’évolution de la graisse injectée et les images qu’elle pourrait produire dans le temps.
D’autre part l’instabilité pondérale affecte la pérennité du résultat.
On a récemment assisté à la mise sur le marché de l’esthétique médicale d’un nouveau produit à base d’acide hyaluronique le « MACROLANE » conditionné dans des grosses seringues. Ce concept innovant a donné le choix aux praticiens esthétiques de l’injecter dans les seins. Mais son indication reste limitée à des corrections de volumes modérés pour lesquelles une solution par implants est inadaptée ou pour les patientes qui refusent la prothèse mammaire. L’inconvénient majeur de cet acide hyaluronique est le coût et qu’il est biodégradable en quelques mois (8 à 16 mois).
En conclusion
L’embellissement des seins par la mise en place de prothèses mammaires reste une intervention esthétique, fiable, sure, avec un résultat naturel, durable et une faiblesse des complications.