Guide d’aide à la décision concernant les prothèses PIP
Dans son point d’information du 28 septembre 2010, l’Afssaps a recommandé que les femmes porteuses d’implants mammaires PIP concernés par la décision de police sanitaire du 29 mars 2010 bénéficient d’un suivi clinique et échographique semestriel.
Tout diagnostic ou toute suspicion de rupture d’une prothèse doit conduire à son explantation, ainsi qu’à celle de la seconde prothèse.
L’Afssaps a également recommandé que lors d’un prochain contact avec leur chirurgien, sans urgence, les femmes concernées puissent discuter avec lui de l’opportunité d’une explantation des prothèses, même sans signes cliniques de rupture de celles-ci, en fonction notamment de leur ressenti et d’une évaluation individuelle de la balance bénéfices/risques.
Les conditions de prise en charge par l’assurance maladie, disponibles à l’adresse suivante http://www.ameli.fr/assures/soins-et-remboursements/combien-serez-vous-rembourse/implantsmammaires.php ont donc évolué. Toutes les femmes porteuses d’implants PIP seront remboursées de leurs frais médicaux et chirurgicaux (échographies, analyses, retrait de l’implant, examens de contrôle post-opératoire). En revanche, seules les femmes qui relèvent d’une reconstruction après chirurgie du cancer du sein seront remboursées de la pose d’une nouvelle prothèse.
Afin d’aider les femmes et leur chirurgiens dans cette discussion, l’Afssaps met aujourd’hui à leur disposition un document rédigé avec la participation d’experts de l’Afssaps, de la Société Française de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique, et d’associations de patientes, présentant les avantages et les inconvénients de chacune des deux options possibles, à savoir laisser les implants PIP en place, ou les retirer de façon préventive.